dimanche 4 mai 2008

Les branches cadettes de Beaufremont

Afin de ne pas se perdre entre les différentes branches cadettes issues de la tige principale de Beaufremont, en voici une rapide synthèse pour la période médiévale.


La première mention rencontrée dans un texte d’archive attestant de l’installation d’une famille seigneuriale à Beaufremont remonte à 1115. C’est à partir de cette tige principale, qui connaît une continuité masculine ininterrompue jusqu’au début du XVème siècle, que se constituent des branches cadettes, d’abord en Lorraine, puis en Bourgogne, sur les terres apportées lors des alliances matrimoniales contractées par les seigneurs de Beaufremont.

- Les branches lorraines
Les deux premières branches sont constituées par les fils cadets de Liébaud II de Beaufremont dans la première moitié du XIIIème siècle : Huard reçoit la terre de Bulgnéville et inaugure le lignage des seigneurs de ce lieu, qui perdurera jusqu’en 1440 ; quant à la branche des seigneurs de Removille, elle serait fondée par un certain Jean qui pourrait être le fils de Liébaud II (hypothèse à confirmer). Enfin, la troisième branche cadette possessionnée en Lorraine est celle de Ruppes, fondée en 1302 par Huard, fils cadet de Liébaud III de Beaufremont. Cette branche reprendra en main la terre de Beaufremont après le désastre militaire d’Azincourt (1415) et l’extinction de la continuité masculine des seigneurs de Beaufremont.

- Les branches bourguignonnes :
L’installation en Bourgogne s’opère au XIVème siècle avec Huard, fils de Gauthier seigneur de Beaufremont, qui hérite de la terre de Scey-sur-Saône apportée par sa mère Marguerite de Choiseul. C’est à partir de cette tige de Scey-sur-Saône que se constituent sur un siècle, entre le milieu du XIVème et le milieu du XVème siècle, quatre branches cadettes : chronologiquement s’implantent les branches de Fontoy et Ville, de Mirebeau, de Charny et enfin de Sombernon (cette dernière reprendra la tige principale de Scey-sur-Saône). D’autre part, la branche lorraine de Ruppes connaît l’implantation d’un cadet en Franche-Comté qui donne naissance à la branche des seigneurs de Soye, Vauvillers et Sennecey au milieu du XIVème siècle.

On a là un aperçu de la manière dont la famille constitue un réseau autour de deux tiges principales (celles de Beaufremont et de Scey-sur-Saône) et quadrille ainsi les territoires vosgien et bourguignon. Il ne faudrait cependant pas croire que toutes ces branches entretiennent des rapports fréquents entre elles.

Aucun commentaire: